Les ombres tombées (le bouleau)
2023
Cyanotype sur papier aquarelle
50x70 cm
Un ami m’a fait remarquer la forme en oiseau des graines de bouleau qui tombent chaque jour devant ma porte.
Le soir je dépose une vitre sous l’arbre en face de chez moi. Le lendemain j’imprime en photogramme ses graines tombées au cours de la nuit.
2023
Cyanotype sur papier aquarelle
50x70 cm
Un ami m’a fait remarquer la forme en oiseau des graines de bouleau qui tombent chaque jour devant ma porte.
Le soir je dépose une vitre sous l’arbre en face de chez moi. Le lendemain j’imprime en photogramme ses graines tombées au cours de la nuit.
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Muandes, 2023
Avec le soutien de l’Envers des Pentes.
techniques mixtes, dimensions variables
épreuves cyanotype, anthotypes, tirages lumen, photogramme sur plaque de verre au bromure d’argent.
Le terme muande vient du latin mutare, « changer de place », le ruisseau en contrebas du refuge de la Lavey porte ce nom, la Muande.
Chaque photographie présentée ici comporte en elle un élément du territoire que j’ai arpenté durant une semaine. Une sorte de partenariat entre le ruisseau, le soleil, les végétaux et moi, des images non pas du vallon de la Lavey mais faites avec lui.
Durant cette semaine de résidence au refuge de la Lavey, je suis dépendante de la météo, je m’en remets au soleil et au vent pour la fabrication d’images directes, dont les étapes de production sont réduites à l’essentiel. Une photographie du peu, en collaboration avec les éléments et le territoire. J’arpente le vallon avec le soleil et le ruisseau comme repères de temps et d’espace. Je collecte les eaux du ruisseau, des lacs et les eaux de pluie, les végétaux et leurs ombres, Je glane les pigments dans les baies et les feuillages pour les faire décolorer sous le même soleil qui les a nourri. Il est question d’une photographie presque autonome, la moins invasive possible, la plus primaire, discrète, respectueuse
-au risque d’être fragile.
- cyanotype, eau du ruisseau de la muande
- tirage lumen, fixateur et eau du ruisseau
- anthotype, sureau rouge
- tirage lumen sans contact, fixateur et eau du ruisseau
- tirage lumen sans contact, fixateur et eau du ruisseau
- anthotype, myrtilles
- cyanotype sans contact, fixé à l’eau de pluie
- tirage lumen sans contact, fixateur et eau du ruisseau
- tirage lumen sans contact, fixateur et eau du ruisseau
- cyanotype sans contact fixé dans le ruisseau
- photogramme sur plaque ancienne au bromure d’argent
- cyanotype fixé par la dernière averse de mon séjour
- Édition limitée de cyanotypes non fixés*, fabriqués avec l’eau récoltée dans le ruisseau de la Muande.
* ils se dégradent à chaque consultation.
10x15 cm
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Herbier, 2021
Galerie Showcase, Grenoble
fleurs fraîches, papier baryté, anthotype au curcuma
107 x 147 cm
Pour Herbier, j’utilise la vitrine de la galerie Showcase située sur la place aux Herbes à Grenoble comme laboratoire photographique - les vitres faisant office d’insoleuse dans laquelle sont placées deux images.
La première se forme tout au long de l’exposition. Composée de fleurs fraîches pressées sur une feuille de papier photographique non fixé, le support va peu à peu s’assombrir et les fleurs vont fâner, à la fin de l’exposition je fixe le tirage obtenu, dernier témoin de la vie des fleurs exposées.
Comme un jeu de vases communicants, la seconde va s’effacer peu à peu sous l’effet de la lumière naturelle pour ne laisser qu’une trace fantômatique de ce qu’il y avait à voir.
Cette proposition est conçue pour les passants, d’un jour à l’autre les images présentées ne sontpas tout à fait les mêmes.
1.vue du 15/02/2021
2.vue du 26/03/2021
Galerie Showcase, Grenoble
fleurs fraîches, papier baryté, anthotype au curcuma
107 x 147 cm
Pour Herbier, j’utilise la vitrine de la galerie Showcase située sur la place aux Herbes à Grenoble comme laboratoire photographique - les vitres faisant office d’insoleuse dans laquelle sont placées deux images.
La première se forme tout au long de l’exposition. Composée de fleurs fraîches pressées sur une feuille de papier photographique non fixé, le support va peu à peu s’assombrir et les fleurs vont fâner, à la fin de l’exposition je fixe le tirage obtenu, dernier témoin de la vie des fleurs exposées.
Comme un jeu de vases communicants, la seconde va s’effacer peu à peu sous l’effet de la lumière naturelle pour ne laisser qu’une trace fantômatique de ce qu’il y avait à voir.
Cette proposition est conçue pour les passants, d’un jour à l’autre les images présentées ne sontpas tout à fait les mêmes.
1.vue du 15/02/2021
2.vue du 26/03/2021
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Riviera, 2019 - ?
pièces uniques – 40 x 30 cm
papier photographique, fixateur
N’étant pas touché par la chimie, la partie haute du papier (assimilable à un ciel), s’assombrit suivant la luminosité ambiante du lieu d’exposition. Les images sont mouvantes, dépendantes du cilmat, de l’ensoleillement, de l’exposition.
1. 01/2020
2. 08/2020